Mardi, 7 février 2017
Ce matin, dans un auditorium de la BanQ rempli à craquer, Dominique Dugas et son équipe de programmateurs déballaient une partie du stock de la 35e édition des RVCQ. Une partie seulement puisque comme le démontre la grille horaire, elle aussi remplie à craquer, il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges.
La conférence de presse avait commencé sous les meilleurs auspices avec l’intervention de Ségolène Roederer qui nous livrait un rappel sur les 35 ans des Rendez-vous, et par le discours enflammé et désopilant de Pier-Luc Funk, notre porte-parole, qui a su s’attirer les faveurs du public avec un « soyons fiers de ce que nous sommes ! » bien senti.
Par ici les films !
Au total, la 35e édition des RVCQ (qui sera dédiée à la mémoire d’André Melançon) en offrira pas moins de 340, soit dix de plus que l’an dernier. Sarianne Cormier nous a présenté sa sélection de 244 courts métrages, ces « grandes petites poésies de notre cinéma » pour citer sa très jolie formule. Sarianne nous a rappelé fièrement qu’il s’agit là de la plus importante sélection au monde et a souligné non sans émotion que cette année, la majorité des films sont des œuvres réalisées par des femmes.
Dominique Dugas nous a présenté les trois sections qui regroupent les 46 longs métrages de fiction. Au rang des nouveautés, signalons Tuktuq, le petit dernier de Robin Aubert et la coproduction Canada-Suisse-France Miséricorde de Fulvio Bernasconi, tous deux projetés en première montréalaise. Comme vous le savez déjà, Ça sent la coupe avec Louis-José Houde sera l’hôte de notre soirée d’ouverture, diffusée encore une fois en simultané à Montréal et dans quatre villes de région ; une de plus qu’en 2016. Le film de Patrice Sauvé lancera de belle manière une première fin de semaine placée sous l’égide du popcorn, du hockey et d’une nuit sans sommeil. Durant ces trois jours festifs, vous pourrez participer au tournoi des « pas d’talent » et assister au match Canadiens-Islanders le 23 février, lors d’une soirée qui s’annonce aussi décalée que captivante. De belles occasions d’allumer la ferveur des nombreux amateurs de notre sport national !
Pour sa part, Frédérick Pelletier a présenté dans une courte vidéo ses choix documentaires, dont 34 longs métrages composés pour un tiers d’entre eux de primeurs mondiales ou canadiennes ! Parmi ces nouveautés, citons entre autres, BGL de fantaisie de Benjamin Hogue, Yes, des réalisateurs Éric Piccoli et Félix Rose ou encore Échos d’Istanbul de Giulia Frati. Et si vous avez envie de découvrir ou revoir les plus intéressantes productions de l’an dernier (dont les superbes Manoir, Parfaites ou Waseskun), rendez-vous dans la catégorie des « Valeurs sûres ».
Par là les événements !
Cinq leçons de cinéma mettant en relation le public et les professionnels vous offriront une vision de l’intérieur sur la création d’univers avec la cinéaste André-Line Beauparlant, sur les effets visuels d’Arrival par Rodeo FX ou encore sur le métier d’acteur avec la présence d’Anne Dorval.
Tous les jours, les 5 à 7 électrisants vous en mettront plein la vue et les oreilles. Entre autres, deux préludes sur le film Les affamés de Robin Aubert durant lequel vous rencontrerez sûrement quelques zombies rôder par-ci par-là, et sur la comédie policière attendue Bon Cop Bad Cop 2 d’Alain DesRochers qui dévoilera les dessous d’un tournage pour le moins explosif. Suite au succès de nos tables rondes l’an dernier, nous en ajoutons cette année pour vous en proposer trois, dont une qui abordera la notion d’identité nationale dans le cinéma québécois.
Et bien entendu, l’âme de ces dix jours de cinéma se retrouvera également dans plusieurs événements instructifs, quatre remises de prix, des shows et des nuits électrisantes (… et mêmes coquines), bref dans une foule d’occasions de vous divertir et de célébrer notre cinéma et ses multiples facettes. Ne pouvant tout inclure ici, nous vous reparlerons prochainement d’autres sections de la programmation.
C’est donc tout un rendez-vous auquel nous vous convions, du 22 février au 4 mars.
