RIDM 2020: le palmarès est dévoilé
Mercredi, 2 décembre 2020
La 23e édition Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) prend fin aujourd’hui, le mercredi 2 décembre 2020. À programmation virtuelle, remise de prix virtuelle. Le palmarès a en effet été dévoilé en direct de la page Facebook du festival il y a quelques jours. Aux côtés du film Aswang de Alyx Ayn Arumpac (Philippines, Danemark, France, Allemagne), vainqueur du Grand Prix de la compétition internationale des longs métrages, plusieurs œuvres canadiennes et québécoises ont été récompensées.
À commencer par le film Inconvenient Indian (L’Indien malcommode) de Michelle Latimer (Canada), qui s’est adjugé le Grand Prix de la compétition nationale des longs métrages. Le jury a tenu à préciser que le film porte " un regard résolument moderne sur l'Histoire, dans lequel la réalisatrice équilibre de manière majestueuse son sujet et une forme artistique audacieuse. Un film qui fait prendre conscience de la multitude d'histoires que les créateur.trice.s autochtones ont à raconter. Une œuvre qui propose un rythme visuel novateur et qui réussit à créer une symphonie de voix frissonnantes. C’est un film qui tend la main et nous incite à agir, en nous demandant d’examiner nos actions passées, présentes et futures. " L’Indien malcommode s'est aussi distingué en remportant le Prix Magnus-Isacsson. Exceptionnellement cette année, une mention spéciale a est décernée à L’histoire interdite d'Ariel Nasr (Québec), un film qui selon le jury, " souligne l'importance capitale du patrimoine culturel d'un pays dans la construction de son identité, comme un acte de résistance aux idéologies extrêmes."
Prière pour une mitaine perdue de Jean-François Lesage (Québec) a reçu pour sa part le Prix Spécial du jury de la compétition nationale des longs métrages. Dans ce film, déclare le jury, " le réalisateur traite avec tendresse et poésie du sujet universel de l'amour et d'appartenance, en assumant une approche artistique audacieuse. Un film construit autour de l’idée de la perte et enrobé dans un noir et blanc qui nous repose, qui nous redonne de l’énergie et de l’espoir, espoir qu’on a tendance à perdre dans ce monde en crise."
Le long métrage québécois No Ordinary Man (Un vrai gentleman) de Aisling Chin-Yee et Chase Joynt a reçu quant à lui le "Prix Nouveaux Regards" et une mention spéciale au Prix Magnus-Isacsson, tandis que Goodnight Goodnight de Mackenzie Reid Rostad (Québec) a reçu le Prix du meilleur court ou moyen métrage national.
Félicitations à toutes et à tous!