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Québec Cinéma

Je m'appelle humain: en salle et en VOD le 13 novembre

Mercredi, 11 novembre 2020

Les salles de cinéma étant encore fermées à peu près partout au Québec, c’est en format hybride que sort ce vendredi 13 novembre le beau documentaire Je m’appelle humain, écrit et réalisé par Kim O’Bomsawin. Le lancement officiel du film se fera via la plateforme du Cinéma du Musée et en salle au Cinéma Lido de Rimouski.

Le film nous fait entrer dans l’univers poétique et mystique de Joséphine Bacon, la grande femme de lettres innue. Depuis de nombreuses années, elle mène un combat contre l’oubli et la disparition d’une langue, d’une culture et de ses traditions. Sur les traces de Papakassik, le maître du caribou, Je m’appelle humain propose une incursion dans l’Histoire d’un Peuple multimillénaire aux côtés d’une femme libre qui a consacré sa vie à transmettre son savoir et celui de ses ancêtres. Dans sa langue, innu veut dire « humain ».

Rappelons que Je m’appelle humain a remporté le titre du Meilleur documentaire canadien au Festival international du film de Vancouver (VIFF) et au Festival international du film de Calgary (CIFF). Il a également reçu le Prix du public – documentaire au CinéFest Sudbury, le Prix du public – Meilleur documentaire canadien au CIFF, le Prix du jury collégial (ex-aequo) et une mention spéciale dans la catégorie Grand Prix de la Compétition – Long métrage au Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ). Ce mois-ci, il est présenté à Cinemania en ligne dans la section «Visages de la francophonie» et au Festival international de cinéma francophone en Acadie (FICFA) en salle virtuelle le dimanche 15 novembre à 14h.

Signalons enfin que le film sera diffusé sur les ondes de ICI ARTV le lundi 23 novembre à 20h.

À propos de la cinéaste

Kim O'Bomsawin est une cinéaste abénakise. Faire découvrir l'univers des Premiers Peuples est ce qui motive sa démarche. La ligne rouge, moyen métrage documentaire sur des jeunes joueurs de hockey autochtones, a été son premier film (2014). Depuis, elle a scénarisé et réalisé le long métrage documentaire Ce silence qui tue, qui a remporté le « Donald Britain Award for Best Political and Social Documentary » (Prix Écrans canadiens, 2018). Kim a ensuite réalisé et co-scénarisé le documentaire Du teweikan à l’électro, primé lors des Gémeaux 2019, et le long métrage documentaire Minokin : réparer notre justice (2020). Elle travaille présentement à la réalisation de plusieurs projets de longs métrages documentaires, dont Nin Auass (Moi l’enfant) et Il faut tout un village. Depuis 2018, elle travaille comme productrice au contenu et réalisatrice du projet transmedia Laissez-nous raconter, et co-scénarise un premier long métrage d'animation sur le féminicide autochtone.

Générique

Long métrage documentaire, Québec. 2020. 78 minutes. Version originale innue et française avec sous-titres anglais. - Scénario et réalisation : Kim O’Bomsawin - Direction photo : Hugo Gendron, Michel Valiquette | Montage : Alexandre Lachance | Conception sonore : Luc Raymond | Mix : Jean-Philippe Goyette | Prise de son : Lynne Trépanier | Musique : Alain Auger | Animation : Meky Ottawa | Producteurs exécutifs : Josée Rock, Florent Vollant, Alexandre Bacon, Ian Boyd, Réginald Vollant (posthume) | Productrice : Andrée-Anne Frenette | Production : Terre Innue | Distribution : Maison 4:3

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