Six fictions d'ici présentées au FNC
Mardi, 27 août 2019
La 48e édition du Festival du nouveau cinéma de Montréal (FNC) prépare doucement sa 48e édition, qui vous donne rendez-vous du mercredi 9 au dimanche 20 octobre prochain. La programmation complète sera dévoilée ultérieurement, mais on connaît d'ores et déjà quelques films québécois qui en font partie. D’autres productions d’ici, notamment les courts métrages, seront sans doute annoncés lors la mise en ligne de la programmation. À découvrir le 1er octobre sur le site web du festival. En attendant, voici les longs métrages de fiction que vous découvrirez lors du festival, tous présentés en primeur québécoise :
Antigone de Sophie Deraspe
Adolescente brillante au parcours jusque-là sans faute, Antigone verse du côté de la criminalité en aidant son frère à s’évader de prison. L’étau se resserre sur elle à mesure qu’elle affronte l’autorité : la police, la justice, le système pénal et le père d’Hémon son petit ami. Malgré la peine qu’elle encourt, Antigone demeure fidèle à son propre sens de la justice et gagne ainsi l’adhésion d’une jeunesse qui s’exprime à travers lesréseaux sociaux et les manifestations colorées. À un avenir que l’on tente de lui marchander, Antigone renvoie l’amour et la loyauté envers sa famille. Pour son 5e long métrage, la réalisatrice québécoise transpose la tragédie dans le Montréal d’aujourd’hui sur fond de profilage racial ;
L.A. Tea Time de Sophie Bédard Marcotte
Une cinéaste coincée dans un hiver québécois aride et sans travail entraîne sa directrice photo dans une quête improbable à travers les États-Unis. Leur route doit les conduire jusqu'à Los Angeles, à la rencontre de l'artiste et cinéaste Miranda July, mais rien ne se passera exactement comme prévu. Un road movie à la frontière des genres d'un réalisme que sensible où on y retrouve l’humour tendre de Claire l’hiver et la voix de Chantal Akerman en plein désert ;
L’acrobate de Rodrigue Jean
Dans une ville nord-américaine en plein boom de la construction, un professionnel d’âge moyen amorce une relation intime avec un acrobate russe alors qu’il visite un appartement. Dans ce sixième long-métrage au rythme méditatif, le réalisateur poursuit son oeuvre singulière, à la fois mystérieuse et frontalement explicite ;
Cranks de Ryan McKenna
Ce second long-métrage (Le Cœur de madame Sabali) est une symphonie urbaine centrée sur plusieurs personnages différents vivant dans la ville isolée et paisible de Winnipeg ;
Les fleurs oubliées d'André Forcier
Albert Payette (Roy Dupuis), ex-agronome et apiculteur, pollinise les toits de Montréal avec son neveu Jerry (Émile Schneider) pour sauver les abeilles. Devant l’urgence écologique, le Frère Marie-Victorin (Yves Jacques), auteur de la Flore Laurentienne et fondateur du jardin botanique quitte le ciel trop plate pour lui venir en aide. Albert lui fait découvrir son hydromel qu’il vend à des bourgeoises pour financer son départ vers Mingan. Lili de La Rosbil (Juliette Gosselin), journaliste au Ras-le-Bol et Mathilde Gauvreau (Christine Beaulieu), solide avocate, mettront tout en œuvre pour sauver les travailleurs agricoles mexicains, aux prises avec Transgénia, multinationale qui empoisonne la Terre à coups de produits chimiques. Une fable sur l’urgence écologique actuelle avec Roy Dupuis, Yves Jacques, Christine Beaulieu, Juliette Gosselin, Émile Schneider et Mylène Mackay.
The Twentieth Century de Matthew Rankin
Ce premier long-métrage du réalisateur du court métrage Tesla Lumière mondiale nous transporte à Toronto, en 1899. Jeune politicien en formation, WL Mackenzie King hésite en amour entre une infirmière québécoise et une soldate britannique, tout en entretenant une liaison secrète avec une chaussure. ;