La 24e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) débute mercredi 10 novembre. 120 films ont été programmés, dont 45 sont québécois, parmi lesquels le film de clôture, ainsi que 7 longs métrages et 6 courts en compétition. Découvrez-les!

Compétition nationale des longs métrages

Reposant sur un travail archéologique colossal dans les archives du cinéma mondial, Animal macula de Sylvain L'Espérance (image ci-dessus) révèle un rapport trouble, souvent violent, entre l'humain et les animaux. Canards Errants de Bruno Chouinard suit l'épopée des canards en caoutchouc qui, après avoir été lancés sur les glaciers du Groenland dans le cadre d'une expérience de la NASA, voyagent à travers le monde. Avec Dehors Serge Dehors, Pier-Luc Latulippe et Martin Fournier mettent en lumière l'un des acteurs chéris du Québec, Serge Thériault, vivant une profonde dépression depuis près d'une décennie. Sa conjointe Anna et leurs voisins unissent leurs efforts pour le ramener dans le monde des vivants. Film hybride à la frontière du documentaire et de la fiction, They Sleep Standing suit le parcours de trois jeunes préoccupés par l'avenir dans des paysages oniriques de Roumanie où le temps semble s'être arrêté. zo reken d'Emanuel Licha, lauréat du prix du meilleur long métrage documentaire canadien à Hot Docs, nous transporte à Port-au-Prince où des citoyen·ne·s haïtien·ne·s discutent de colonisation et d'aide internationale tout en dénonçant les promesses non tenues.

Compétition nationale des courts et moyens métrages

Dans Babushka (image ci-dessus), la cinéaste Kristina Wagenbauer retourne dans sa Russie natale pour dresser un portrait rempli d'humour et de tendresse de sa résiliente grand-mère, avec qui elle a vécu une partie de son enfance. Love-Moi de Romane Garant Chartrand est un portrait intime de Laetitia, une charismatique cégépienne qui évolue dans un monde où la séduction et le contrôle de l'image sont au cœur de son quotidien. Poème fantôme de Laurence Olivier nous transporte dans une nature étrange et hantée de fantômes. La musique sert d'inspiration dans Reminiscences of 15 musicians in Beirut attempting a re-imagination of the Egyptian classic Ya Garat Al Wadi, où Charles-André Coderre présente un orchestre contemporain se réunissant pour réinterpréter le classique égyptien Ya Garat Al Wadi. Dans Sous la montagne endormie, le cinéaste Charles Duquet (Prix de la relève, RIDM 2019) s'intéresse pour sa part à la relation amoureuse de ses parents qui s'érode avec le temps et les intempéries. à Sault-Sainte-Marie, ville de naissance de la cinéaste Sonya Stefan, un pont en arc à treillis (Truss Arch) enjambe la rivière Sainte-Marie. Sous cette structure facilitant le passage entre le Canada et les États-Unis, il existerait une sorte d'espace liminal où la notion de frontière deviendrait abstraite.

Compétition Nouveaux Regards

Dans la tradition du documentaire ethnographique, Au-delà des hautes vallées de Maxime Lacoste-Lebuis et Maude Plante-Husaruk (image ci-dessus) nous amène dans les montagnes de l'Himalaya lors d'une expédition pour y cueillir un champignon rare. On retrouve également dans cette section La fin de Wonderland de Laurence Turcotte-Fraser, un film coloré et créatif qui dresse le portrait de Tara Emory, une artiste trans et une pionnière de la scène burlesque, fétiche et érotique des années 90.

Film de clôture

En clôture, le festival présentera en première mondiale le samedi 20 novembre Gabor, premier long métrage de Joannie Lafrenière. La projection de ce portrait drôle et touchant du photographe Gabor Szilasi se fera en présence de Gabor Szilasi, de la réalisatrice et de son équipe.

Plus de détails sur la programmation.

(image d'en-tête: Gabor de Joannie Lafrenière)