Le court métrage québécois brillera de mille feux en France très prochainement, alors que le Québec et le Canada seront les invités d’honneur du prochain Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, l’une des plus importantes manifestations internationales consacrées au court métrage fondée en 1981. Cette année, le festival a battu un record en recevant 9 200 inscriptions de films venus de partout dans le monde!

Pour sa 41^e édition, le festival proposera près de quarante films canadiens, comprenant des œuvres récentes bien sûr, mais aussi plusieurs films classiques, tels Les mots magiques de Jean-Marc Vallée (1997), Night Mayor de Guy Maddin (2010) ou encore Les Journaux de Lipsett de Theodore Ushev.

Quatre films canadiens seront en compétition internationale, dont le réputé Brotherhood de Meryam Joobeur, et le Qatar et le court d’animation produit par l’ONF, Turbine d’Alex Boya.

Les programmateurs ont aussi concocté cinq autres programmes qui mettront en valeur la diversité et la complexité du territoire canadien et de ses racines historiques et culturelles. De quoi intéresser le public français, souvent peu au fait des spécificités de notre pays. Plusieurs œuvres autochtones seront d’ailleurs proposées, tels L’enfance déracinée de Carl Junior Leblanc, Tshiuetin de Caroline Monnet, artiste multidisciplinaire d’origine algonquine et membre du jury international du festival.

Les courts québécois auront la part belle dans cette rétrospective avec des films comme La course navette de Maxime Aubert, Vent solaire de Ian Lagarde ou encore Bleu Tonnerre de Jean-Marc E. Roy et Philippe David Gagné.

Le Festival du court métrage de Clermont-Ferrand se tiendra du 1er au 9 février.

Image d’en-tête: La Maison de la culture de Clermont-Ferrand se met à l’heure internationale (crédit: Baptiste Chanat)