Venise, Toronto, Vancouver, San Diego et bien d’autres, la plupart des grands festivals proposent en ce moment au moins une production québécoise, quelle que soit sa forme, son style ou sa durée.

Le mois prochain, à compter du 13 octobre, le festival de Chicago, né en 1965 pour contrer l’offre exclusivement hollywoodienne proposée par les cinémas de la ville, prendra son envol, avec dans son programme plusieurs films québécois récents ou à venir.

Deux courts métrages qui n’en finissent plus de se distinguer Vaysha l’aveugle de Theodore Ushev (ONF), et Oh What A Wonderful Feeling de François Jaros (Fanny-Laure Malo et François Jaros pour La Boîte à Fanny) accompagneront le drame 1:54 qui sera en compétition dans la section “New Directors”.

Présenté pour la première fois au Québec en clôture du Festival de cinéma de la ville de Québec, et prévu dans les salles québécoises à compter du 13 octobre prochain, ce premier long métrage de Yan England met en vedette Antoine Oliver Pilon (Mommy), Sophie Nélisse (Monsieur Lazhar), Lou-Pascal Tremblay (La passion d'Augustine) et David Boutin (Nouvelle adresse), entre autres. Le film relate l’histoire de Tim est un jeune homme timide, brillant, et doté d’un talent sportif naturel. Mais la pression qu’il subit le poussera jusque dans ses derniers retranchements, là où les limites humaines atteignent le point de non-retour.

Bien qu’il soit impossible à comptabiliser, le nombre de spectateurs étrangers qui seront donc en contact avec notre cinéma ne serait-ce qu’une fois cet automne est probablement de plusieurs dizaines de milliers. Une visibilité importante qu’il est parfois bon de rappeler, ne serait-ce que pour constater à quel point notre cinéma voyage bien.

Image d’en-tête : Antoine-Olivier Pilon et Lou-Pascal Tremblay dans le film 1:54 (crédit Bertrand Calmeau)