La Rochelle accueille trois documentaires d'ici
Mardi, 13 juin 2017
Des rétrospectives indispensables (Andreï Tarkovski, Alfred Hitchcock, Michael Cacoyannis), des hommages bien sentis (Laurent Cantet, Volker Schlöndorff, entre autres) et de nombreuses surprises pour petits et grands venues des quatre coins de la cinématographie mondiale, voilà ce que les visiteurs découvriront au 45e Festival international du film de La Rochelle qui se tiendra du 30 juin au 9 juillet.
Pour avoir un aperçu de ce qui attend le public, voyez la bande annonce ci-dessous dans laquelle vous reconnaîtrez sans doute la voix de Jean Gabin dans l’inoubliable Gueule d’amour de Jean Grémillon.
Toujours avec l’objectif de favoriser les échanges et d’oublier un peu la confrontation entre les cinéastes (La Rochelle n’a ni remise de prix ni palmarès), cet événement qui avait attiré 90 000 festivaliers l’an dernier propose quelque 200 longs et courts métrages, dont trois documentaires issus de la production Québécoise récente. Les trois films feront leurs premiers pas dans l’Hexagone.
Les festivaliers pourront explorer l’ambiance des centres d’appel de la métropole turque dans Callshop Istanbul de Hind Benchekroun et Sami Mermer, récipiendaire du tout récent prix cinéma de Communications et Société ; partager la passion du critique de cinéma André Bazin pour les églises romanes avec Le film de Bazin un documentaire de Pierre Hébert sorti plus tôt cette année à la Cinémathèque québécoise ; et également se rendre dans un centre de réadaptation autochtone pas comme les autres avec le film de Steve Patry Waseskun. Trois univers très particulières qui devraient toucher l’âme et le coeur des spectateurs.
Les cinéastes se rendront sur place, ainsi que Louis-Emmanuel Gagné-Brochu, dernier lauréat du prix de la jeune critique remis lors des Rendez-vous du cinéma québécois 2017.
Page Facebook du festival.