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Québec Cinéma

Journée internationale des migrants

Mardi, 18 décembre 2018

Le 18 décembre, c’est la Journée internationale des migrants. Selon le site des Nations Unies, « la Journée internationale des migrants est l'occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination ».

Les crises migratoires – et malheureusement les drames qui y sont associés – ont fait l’objet depuis plusieurs années de nombreux longs métrages, documentaires ou fictions. Que l’on pense à Fuocoammare (présenté aux RIDM en 2016), à Human Flow de Ai Weiwei ou encore à Taste of Cement de Ziad Kalthoum, les exemples ne manquent pas.

Au Québec, Denis Chouinard et Nicolas Wadimoff avaient été précurseurs en montrant dans Clandestins le trajet de plusieurs réfugiés, cachés dans les cales d’un navire marchand faisant le voyage de la France vers le Canada. Depuis, plusieurs cinéastes ont abordé directement ou indirectement la question. Voici quatre films québécois récents, nous donnant l’occasion de mieux comprendre la dure réalité de ces millions de personnes déplacées.

Callshop Istanbul

 

 

DOC - Réal.: Hind Benchekroun et Sami Mermer – Istanbul, métropole à cheval entre l’Europe et l’Asie, a toujours été un lieu de passage pour les marchands et les voyageurs du monde entier. Aujourd’hui, elle représente pour les émigrés issus d’Afrique et du Moyen-Orient une porte d’entrée vers la terre promise européenne. Réfugiés syriens et irakiens, jeunesse cosmopolite en quête d’un avenir meilleur, désillusionnés des printemps arabes, clandestins d’Afrique noire, tous se retrouvent dans un espace exigu et grouillant de vie : le callshop. Situés à tous les coins de rue, ces centres d’appel renouent les liens de l’étranger avec sa terre d’origine. Hind Benchekroun et Sami Mermer y ont capté des conversations, des confidences et des moments uniques d’émotion, qui témoignent avec force et dignité de la situation de ces migrants du 21e siècle.

Destierros

DOC - Réal.: Hubert Caron-Guay – Les mécanismes frontaliers qui agissent sur les migrants sont multiples.  De refuge en refuge, en empruntant les trains, les migrants prennent direction Nord à travers le Mexique pour atteindre les États-Unis et le Canada. À la veille de l'élection américaine, ils savent que ce pourrait être leur dernière chance de franchir la frontière. En suivant la trajectoire des migrants, Destierros trace la situation d'une réclusion.  Il trace une route où le temps reste encore le chemin le plus long entre deux endroits.

La maison des syriens

FICT - Réal.: Nadine Beaudet et Christian Mathieu Fournier - Dans la région de Portneuf, une rencontre se dévoile petit à petit entre l’ici et l’ailleurs, prenant vie à travers l’attente et les petits gestes d’amour du comité de parrainage de Saint-Ubalde qui poursuit inconditionnellement le rêve ultime d’accueillir une famille de réfugiés syriens.

Tia et Piujuq

EN SALLE À MONTRÉAL DÈS LE 23 DÉCEMBRE - FICT – Réal.: Lucy Tulugarjuk - Seule et triste dans son nouvel environnement, Tia est une fillette syrienne de 10 ans qui vient de déménager à Montréal avec ses parents. Sa vie prend une tournure particulière lorsqu’elle découvre un portail magique qui la transporte dans la toundra arctique. Elle y rencontre Piujuq, une fille inuite de son âge. Ensemble, elles découvrent un univers de magie et de mythologie inuite.

 

(Image d'en-tête: Destierros d'Hubert Caron-Guay)

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