Programmation des 16e Sommets du cinéma d’animation

Jeudi, 16 novembre 2017

La Cinémathèque québécoise dévoilait cette semaine la programmation de la 16e édition des Sommets du cinéma d’animation qui auront lieu du 22 au 26 novembre prochain. Comme par le passé, la Cinémathèque québécoise sera le lieu principal où se dérouleront les activités. Cependant, et pour la toute première fois, le festival offrira des projections dans une seconde salle, celle du cinéma Station Vu, dans l’est de Montréal. Une extension qui permettra à un nouveau public de découvrir le meilleur du cinéma d’animation.

Le menu est particulièrement copieux cette année. C’est avec la présentation de Le Grand Méchant Renard et autres contes du duo Benjamin Renner et Patrick Imbert (Ernest et Célestine) que le festival lancera les festivités. Adapté de la bande dessinée de Benjamin Renner, qui sera présent pour l’occasion, le film met en scène des animaux hors de l’ordinaire : un renard qui se prend pour une poule, un lapin qui fait la cigogne et un canard qui veut remplacer le père Noël.

Lors de la soirée de clôture, le public assistera à la première québécoise de Wall (Le Mur), en présence du réalisateur albertain Cam Christiansen. Dans ce long métrage d’animation produit par l’ONF, le dramaturge britannique David Hare explore la réalité du mur séparant Israël et la Palestine, en parcourant Jérusalem, Ramallah et Nablus en compagnie d’Israéliens et de Palestiniens afin de rendre compte de l’impact de cette construction sur les populations locales.

On retrouvera dans les diverses sections, pas moins de 190 courts métrages issus des quatre coins du monde. La majorités d’entre eux seront présentés en primeur. Il y aura aussi six longs métrages, des classes de maître et des conférences, des expositions, ainsi qu’une série de rencontres professionnelles et une programmation familiale amplifiée. Parmi les nombreux autres événements spéciaux, signalons le programme Canada à l’écran, qui proposera 15 films d’animation incontournables du patrimoine canadien. À ne pas manquer le jeudi 23 novembre à 20h. L’entrée est libre.

La présence québécoise sera particulièrement fournie cette avec, entre autres, la présence en compétition de Mon Yiddish Papi d’Éléonore Goldberg (Québec), un film touchant qui aborde le rapport intergénérationnel entre un survivant de la Seconde Guerre et sa petite fille. Dans les sections non compétitives, le Panorama Québec + Canada mettra en lumière la production animée d’ici, avec une sélection d’œuvres de tout le pays, incluant le dernier film de Matthew Rankin, Tesla : lumière mondiale (Canada), sélectionné à la Semaine de la Critique au dernier Festival de Cannes, et mention spéciale du Jury au FNC 2017. Soulignons également les titres : Beau Comme Ailleurs d’Élise Simard (Québec), Les joies confuses de Guillaume Pelletier-Auger (Québec), Manivald de Chintis Lundgren (Canada, Estonie, Croatie) et The Junction – Chilly Gonzales & Peaches de Patrick Doyon (Québec), présenté lors des Red Bull Music Academy 2016. Le Panorama étudiant Québec + Canada s’intéressera quant à lui, aux cinéastes de la relève, en proposant des courts métrages réalisés par des étudiants du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

En complément à cette programmation, les Sommets proposeront une journée en compagnie du réalisateur canadien Matthew Rankin, qui donnera une leçon de cinéma exceptionnelle d’une durée de cinq heures mêlant discussion et atelier pratique (23 novembre) ainsi qu’une rétrospective destinée à nous faire entrer dans l’univers enchanté de l’artiste multidisciplinaire Joël Vaudreuil. Le réalisateur de La vie magnifique sous l’eau et Le courant faible de la rivière, animera également une rencontre publique, pendant laquelle il reviendra sur son parcours, tout en se livrant à une performance interactive en direct avec le groupe de rock Cheval fou.C’est à vivre en direct, le 25 novembre à la Cinémathèque québécoise.

Bon festival !