Le Prix collégial du cinéma québécois (PCCQ) a dévoilé cette semaine les deux films lauréats de sa 12e édition choisis par les représentant·e·s de chacun des 54 cégeps participants, parmi les 10 films sélectionnés. Ce sont donc les films Viking de Stéphane Lafleur (Meilleur long métrage) et Oasis de Justine Martin (Meilleur court métrage), deux films présentés à la 41e édition des RVQC, qui ont été couronnés.

Viking de Stéphane Lafleur

Lauréat au PCCQ pour une troisième fois, après Tu dors Nicole (édition 2015) et En terrains connus (édition 2012), et succédant au film Souterrain de Sophie Dupuis (lauréat de la 11e édition) Viking de Stéphane Lafleur met en scène l'histoire d'un groupe de volontaires souhaitant collaborer à la première mission habitée sur Mars. David, professeur d'éducation physique, saisit cette opportunité pour raviver son rêve de devenir astronaute et peut-être faire une différence. Quelque part entre la science-fiction improbable et l'allégorie moderne, Viking est une comédie dramatique sur les décalages qui existent entre nos aspirations et la réalité.

Oasis de Justine Martin

Pour ce tout premier Prix collégial du cinéma québécois du court métrage, en collaboration avec Plein(s) Écran(s), c'est le documentaire Oasis de Justine Martin qui fut sacré. Le film retrace l'histoire des jumeaux Raphaël et Rémi à l’aube de l’adolescence, voyant leur relation fraternelle s’effriter alors que l’un d’entre eux, atteint d’un handicap de plus en plus marqué, reste prisonnier de l’enfance. 

Rappelons que les longs métrages en compétition cette année étaient Arsenault & Fils de Rafaël Ouellet, Babysitter de Monia Chokri, Falcon Lake de Charlotte Le Bon, Un été comme ça de Denis Côté et Viking de Stéphane Lafleur. Du côté des courts métrages, on retrouvait À la vie à l’amor de Émilie Mannering, La main gauche de Maxime Robin, La théorie Lauzon de Marie-Josée Saint-Pierre, Oasis de Justine Martin et Simo de Aziz Zoromba.

Remportant le premier prix, Viking rejoint ainsi les dix films qui ont eu l’honneur de recevoir le trophée du PCCQ au fil des ans –Souterrain de Sophie Dupuis (2022), Je m’appelle humain de Kim O’Bomsawin (2021), Antigone de Sophie Deraspe (2020), Happy Face d’Alexandre Franchi (2019), Le problème d’infiltration de Robert Morin (2018), Manoir de Martin Fournier et Pier-Luc Latulippe (2017), Chorus de François Delisle (2016), Tu dors Nicole de Stéphane Lafleur (2015), Vic + Flo ont vu un ours de Denis Côté (2014) et Laurence Anyways de Xavier Dolan (2013).