L’Office national du film a mis en ligne hier sur son site web le long métrage documentaire La part du diable de Luc Bourdon. Il vous est offert gratuitement en visionnement en ligne ainsi qu’en téléchargement payant en format haute définition. Une chance rare donc de voir ce film qui a permis à Catherine Van Der Donckt et Jean Paul Vialard de s’adjuger l’Iris du meilleur son – film documentaire, en plus d’avoir été en lice pour l’Iris du meilleur documentaire au dernier Gala Québec Cinéma.

Produit à l’ONF par Colette Loumède, La part du diable avait été lancé au Festival du nouveau cinéma à Montréal en 2017 et a connu un très beau succès public et critique lors de sa sortie en salle durant l’hiver. Le film a d’ailleurs remporté le Prix du meilleur moyen ou long métrage documentaire au Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) 2017. À noter que sa tournée de projections sur grand écran se poursuit encore cet automne dans quelques villes du Québec.

À propos du film : À grand renfort d’extraits de près de 200 films de la collection de l’ONF, La part du diable porte un regard singulier et nouveau sur les dessous d’une décennie (1967-1980) au cours de laquelle le Québec s’est profondément transformé. Des passages très évocateurs témoignent de la forte présence à l’écran de diverses personnalités, dont René Lévesque, Robert Charlebois, Micheline Lanctôt, Michel Tremblay, René Simard, Pauline Julien, Mouffe, Jean Chrétien et Alanis Obomsawin.

À propos du réalisateur : Luc Bourdon est l’une des figures importantes de l’art vidéographique au Canada. Pendant plus de 25 ans, il a signé une cinquantaine d’œuvres de multiples genres — documentaires, fictions, expérimentations — faisant une place prépondérante à l’histoire et à la mémoire. Ces notions se retrouvent ainsi au cœur des deux longs métrages qu’il a réalisés à l’ONF, La mémoire des anges (2008) et La part du diable (2017).