Seul son nom apparaît sur sa veste de camouflage : Wilcox. Mais qui est cet homme qui marche, seul, dans des paysages anonymes?? Où va-t-il?? Cherche-t-il même quelque chose?? Pour son douzième film, Denis Côté (Ta peau si lisse) se moque encore une fois des règles et canons établis en organisant son essai, sans paroles, autour d’un véritable mystère dont les clés ne seront pas données. Rêverie métaphysique, réflexion sur la solitude, célébration d’une liberté apparente ou encore observation d’un désespoir existentiel?? Wilcox, notamment présenté au Festival de Locarno, fait sienne l’idée même de mystère en la rendant aussi captivante que troublante.
His camo vest tells us his name and nothing more: Wilcox. Just who is this man who walks alone through anonymous landscapes? Where is he going? Is he even looking for anything? For his 12th film, Denis Côté (Ta peau si lisse) once again flouts established rules by organizing this no-dialogue film around a true mystery whose keys will not be revealed. Is it a metaphysical reverie, a meditation on solitude, a celebration of apparent freedom or an observation of existential despair? Wilcox, screened at the Locarno festival among others, embraces the idea of mystery by making it as troubling as it is captivating.
Fondateur de nihilproductions, Denis Côté signe plusieurs courts avant de proposer les longs métrages primés Les états nordiques, Nos vies privées, Elle veut le chaos, Carcasses, Curling et Vic+Flo ont vu un ours. Ses films singuliers ont été présentés dans plus de 350 manifestations cinématographiques et une vingtaine de rétrospectives.
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