Synopsis

Aux yeux de son fils Étienne, Jacques Langevin est un héros. Mais dans la réalité, ce médecin généraliste cache un lourd secret : il est accro aux médicaments. Des médicaments qu’il vole à l’hôpital où il travaille. Mais un jour, la manœuvre de Jacques est découverte et ce dernier ne voit d’autre solution que de s’injecter une surdose. Une catastrophe pour Étienne qui ne gardera en souvenir de son père disparu qu’une poignée de pilules. Pour son premier passage derrière la caméra, l’homme de théâtre Michel Monty s’inspire de son expérience personnelle pour replonger dans le Montréal pimpant des années 60 et la dureté d’une tragédie familiale. Lumineux et élégant, Une vie qui commence fait preuve d’autant de sensibilité que de délicatesse et évite avec intelligence le pathos en comptant notamment sur une distribution aussi convaincue que convaincante : François Papineau, Julie LeBreton et le jeune Charles-Antoine Perreault.

As far as his son, Étienne, is concerned, Jacques Langevin is a hero. In reality, he doctor is keeping a terrible secret: he’s hooked on prescription drugs, which he pilfers from the hospital where he works. One day, Jacques’ secret is discovered, and he is so ashamed he takes an overdose. It’s a devastating tragedy for Étienne, whose only memory of his dead father will be a handful of pills. Making his first film, stage veteran Michel Monty drew on his own life to transport us to Montreal in the swinging 60s and a gut-wrenching family tragedy. A luminous, elegant film that’s both sensitive and gentle, while deftly avoiding bathos. François Papineau, Julie Le Breton and young Charles-Antoine Perreault carry the film with conviction.