Pendant plus de vingt ans, Jean-Guy Simard a travaillé à Revenu Québec, concentrant ses efforts à traquer S.S.S., une multinationale qui joue brillamment avec les règles floues entourant l’évasion fiscale. Après un dernier échec, Jean-Guy démissionne et, à bout, décide de tourner un guide vidéo, sous le nom de Buster, pour aider tout le monde à profiter de ces règles d’évitement (REER, placements et argent comptant), se baladant de Calgary aux Bahamas en passant par la Suisse. Humour baveux, préjugés défoncés à la mitraillette, spontanéité-guérilla, inventivité et maquillages outranciers: pour son seizième film, Robert Morin offre sur un plateau à Stéphane Crête tous les rôles de cette comédie politique irrévérencieuse nourrie par un profond ras-le-bol de la cupidité et de l’égoïsme des puissants.
For more than 20 years, Jean-Guy Simard has worked for Revenu Québec, where he has focused on S.S.S., a multinational that brilliantly exploits every possible loophole. After failing yet again to catch the company, Jean-Guy quits and decides to make a video guide – under the pseudonym “Buster” – to help ordinary people use the same loopholes. He posts his rogue videos while flitting from Calgary to the Bahamas to Switzerland. Robert Morin’s 16th film has it all: slapstick, ruthless takedowns of base prejudices, guerrilla spontaneity, wild inventiveness and crazy makeup. And a single actor, Stéphane Crête, gets to feast on every role in this irreverent political comedy inspired by a deep sense of exasperation with the greed and vanity of the powerful.
Cofondateur de la Coop Vidéo de Montréal, Robert Morin a réalisé une trentaine de films et vidéos qui lui ont valu des prix internationaux, dont Yes Sir! Madame... et Requiem pour un beau sans-cœur. Il a reçu le prix du Gouverneur général en 2009 et le prix Albert-Tessier en 2013.
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