Synopsis

Le 14 juillet, en France, c’est sacré. Jour férié, chômé et payé, on n’y badine pas avec les célébrations, les bals et les défilés. Mais il est aussi, malgré lui, un jour-symbole, récupéré par les partis aux idéologies les plus nauséabondes pour réaffirmer une conception étroite et consanguine de ce que doit être l’identité nationale. Un jour qui devrait réunir, mais dont certains se servent pour diviser. À Marseille, ville du bassin méditerranéen construite par ses immigrants, le paradoxe de cette fête s’incarne pleinement. À travers différents personnages rencontrés cette journée-là dans cette ville-là, ce documentaire nourrit la réflexion en l’abordant sous différentes perspectives, avec lucidité. Troisième long métrage réalisé par Yan Giroux, Un 14 juillet à Marseille est également, après Cubanos – vie et mort d’une révolution, le deuxième volet de la trilogie que le jeune cinéaste entend consacrer à la complexe question des identités nationales contemporaines.

In France, the 14th of July is a sacred day. On this public holiday, there can never be too many celebrations, parties and parades. But it is also a symbolic day staked out by the most controversial political extremists in their quest to affirm a narrow, ethnically pure idea of national identity. A day that should unite all, that some use for divisive ends. In Marseille, a Mediterranean city built by its immigrants, the paradox is felt to the fullest. As we meet people in that city on that day, this thought-provoking documentary examines the issue from various perspectives, with impressive clarity. The third feature by Yan Giroux, Un 14 juillet à Marseille is also, after Cubanos – vie et mort d’une révolution, the second part of a trilogy the young filmmaker is making about the thorny question of contemporary national identities.