Entre l’Ontario et le Québec, au coeur du Bouclier canadien, là où ont été découverts dès la fin du XIXe siècle des gisements de nickel, d’argent, d’or et de cuivre, se concentrent les trois quarts de la production minérale canadienne. Un territoire d’une immense richesse sur lequel les grandes compagnies minières, souvent d’origine étrangère, n’ont évidemment pas tardé à jeter leur dévolu. Quitte à en oublier l’humain. Remontant aux origines de ce système d’exploitation à leurs yeux désastreux, et évaluant avec pertinence les grands enjeux (syndicaux, écologiques, économiques, identitaires, paysagers…) qu’il soulève encore aujourd’hui, Richard Desjardins et Robert Monderie laissent éclater toute leur indignation. Porté par la voix unique du grand chanteurcinéaste, débordant d’informations, Trou Story est autant un documentaire historico-polémique qu’un cri du coeur qu’il nous appartient de savoir entendre. D’autant plus en ces temps troubles où les questions des mines à ciel ouvert ou du Plan Nord sont brûlantes d’actualité.
The heart of the Canadian Shield, the part of Ontario and Québec where massive deposits of nickel, silver, gold and copper were discovered in the late 19th century, is home to three quarters of Canada’s mining production. A land of vast resources, where large mining companies, often foreignowned, have not hesitated to make their fortune, often at the expense of human well-being. Richard Desjardins and Robert Monderie trace this system, which they see as often disastrous, to its origins and look at the issues that continue to be starkly relevant (labour, the environment, the economy, identity, the landscape…), unleashing the full force of their indignation. Driven by the unique voice of the great singer/filmmaker and a wealth of informative material, Trou Story is as much a historical broadside as a cri de coeur that needs to be heard. All the more so at a time when open-pit mining and Québec’s Plan Nord are hot-button issues.
En 1999, Robert Monderie et Richard Desjardins ont fait trembler les compagnies forestières du Québec avec L’erreur boréale. À l’époque, ils n’en étaient pas à leurs premiers coups d’éclat. Dès 1977, avec le film Comme des chiens en pacage, ils dénonçaient les débuts douloureux de la colonisation en Abitibi. En 2007, les deux cinéastes étaient de retour avec Le peuple invisible, secouant notre indifférence face aux misères du peuple algonquin. Parallèlement, Robert Monderie mène une carrière de photographe, tout en poursuivant son travail de réalisateurdocumentariste (La loi de l’eau). Quant à l’auteur-compositeur-interprète Richard Desjardins, il multiplie les tournées et connaît également un grand succès sur disque.
En 1999, Robert Monderie et Richard Desjardins ont fait trembler les compagnies forestières du Québec avec L’erreur boréale. À l’époque, ils n’en étaient pas à leurs premiers coups d’éclat. Dès 1977, avec le film Comme des chiens en pacage, ils dénonçaient les débuts douloureux de la colonisation en Abitibi. En 2007, les deux cinéastes étaient de retour avec Le peuple invisible, secouant notre indifférence face aux misères du peuple algonquin. Parallèlement, Robert Monderie mène une carrière de photographe, tout en poursuivant son travail de réalisateurdocumentariste (La loi de l’eau). Quant à l’auteur-compositeur-interprète Richard Desjardins, il multiplie les tournées et connaît également un grand succès sur disque.
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