Synopsis

Grand-mère Jiang est née en 1933. Depuis plus de 60 ans, elle habite la West Street, dans une toute petite maison dont le salon sert de salle de mah-jong, sur le site du patrimoine culturel mondial de Dujiangyan, dans le sud-ouest de la Chine. Un lieu extrêmement symbolique puisque l’intégrité de cette rue, haut lieu de préservation d’un mode de vie traditionnel typiquement chinois, est menacée par le redéveloppement urbain, la modernisation et l’embourgeoisement du pays. Pendant deux ans, le cinéaste Xun Yu a installé sa caméra dans cette petite rue pavée pour observer les derniers moments de vie de cette vieille femme et d’une certaine idée de la Chine. Hautement émouvant, ample et ambitieux, et filmé dans la plus pure tradition du direct, The Vanishing Spring Light est en réalité le premier volet d’une série documentaire que Xun Yu a décidé de consacrer à la communauté singulière habitant cette rue.

Grandmother Jiang was born in 1933. For more than 60 years, she has lived on West Street, in a tiny house whose living room serves as a mahjong parlour. It is located in the World Heritage Site of Dujianguan, in southwestern China, and it is a highly symbolic place because the entire street is the focal point of the preservation of a traditional Chinese way of life now threatened by redevelopment, modernization and the explosive growth of a new middle class. For two years, filmmaker Xun Yu filmed in the small cobblestone street, observing the final days of the old woman’s life, and of a particular idea of China. Deeply moving, expansive and ambitious, filmed in the purest direct-cinema tradition, The Vanishing Spring Light is the first part of a series of documentaries that Xun Yu is making about the street’s unique community.