Synopsis

Un décor urbain gris et triste. Un travail à l’usine aliénant et humiliant qui lui offre à peine de quoi joindre les deux bouts. Un père en perte d’autonomie. Un appartement miteux et sans confort. Une propriétaire à la limite de la folie. Et une perruche, D’Artagnan. Voilà à quoi se résume le morne quotidien d’Élise, une jeune montréalaise. Jusqu’au jour où elle se décide à rapiécer son manteau blanc et déclenche les rouages d’un engrenage infernal. Dans un Montréal parfaitement bilingue, Darrel Wasyk adapte librement, mais avec une réelle inspiration, la nouvelle Le manteau de Gogol. Émouvant et sensible, The girl in the white coat permet également au réalisateur et scénariste de retrouver celle qu’il dirigeait déjà il y a près de 20 ans dans H, Pascale Montpetit. Trop rare au cinéma, la comédienne trouve ici un rôle brillant, aux côtés de Monique Mercure, Paul Savoie, Julien Poulin et Louise Marleau.

A sad, grey urban landscape. Alienating, humiliating factory work that barely lets her make ends meet. A dependent father. A squalid apartment lacking any sem- blance of comfort. A crazy landlord. And a budgie named D’Artagnan. That’s the grim life of Élise, in a nutshell. Until the day the young Montrealer decides to fix up her white coat, setting in motion a terrible chain of events. Darrell Wasyk sets his loose but deeply inspired adaptation of Gogol’s The Overcoat in a thoroughly bilingual Montreal. A poignant and sensitive film, The Girl in the White Coat is also an opportunity for the writer-director to work with the same actress he directed in H nearly 20 years ago, Pascale Montpetit, making an all too rare appearance on the big screen, alongside Monique Mercure, Paul Savoie, Julien Poulin and Louise Marleau.