Les langues se délient, la parole se libère et révèle des relations de pouvoir où des femmes sont à la merci de conjoints violents. Pour son troisième documentaire, la réalisatrice d’origine togolaise pose sa caméra avec sensibilité sur des Québécoises provenant d’Afrique de l’Ouest qui ont vécu de la violence conjugale et recueille des confessions qui donnent froid dans le dos. Par-delà les confidences, ce film prend la forme d’un cri du cœur et marque la fin de l’isolement de ces femmes trop longtemps réduites au silence. Sortir de l’ombre pour accéder à nouveau à la lumière, à la liberté retrouvée.
Tongues are loosened and speech is freed to reveal toxic power relationships in which women are at the mercy of violent spouses. For her third documentary, the Togolese-born director aims her camera with sensitivity at West African women in Quebec to talk about domestic violence. Their chilling testimonies are cries from the heart and mark the end to an isolation lived in silence for too long. Leaving the darkness for light, these are stories of freedom reclaimed.
Autrice-réalisatrice canadienne d’origine togolaise, Gentille M. Assih détient une formation en communication, en gestion, en scénarisation et en réalisation. On lui doit les documentaires Itchombi (2009), Akpéma (2010) et Le rite, la folle et moi (2012), qui a été primé au festival Cinémas d’Afrique d’Angers (France).
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