Synopsis

Pour Ronald, jeune métis haïtien, la vie a mal commencé. Enfant, il a vu son père tuer sa mère à coups de marteau. De foyers d’accueil en actes de petite délinquance, il finira par commettre l’irréparable pour joindre les rangs du gang de rue du cruel Brooklyn. Vols, drogue, proxénétisme : Ronald expérimente tout. Mais, des années plus tard, l’envie de mener une existence normale avec sa compagne et la petite fille de celle-ci le tiraille. Est-il trop tard? Ralentis, filtres de couleur, split-screen, travail sur le clair-obscur, Jephté Bastien (déjà réalisateur du documentaire Haïti Through My Eyes) ne recule devant aucun effet de style ni image-choc pour dépeindre les bas-fonds sordides de Montréal. S’inscrivant dans la lignée des Boyz n the Hood et autres Menace II Society, Sortie 67 évite avec intelligence de glorifier ses « héros » pour mieux s’interroger sur la possible rédemption d’un homme pris dans l’engrenage de la violence.

For Ronald, a young mixed-race Haitian, life started badly: as a child, he saw his father kill his mother with a hammer. From foster homes to juvenile delinquency, he will eventually commit the worst crime to earn admission to a violent street gang, Brooklyn. Theft, drugs, pimping: Ronald does it all. But, years later, the desire to lead a normal life with his wife and little girl starts to press. Is it too late? Slow motion, coloured filters, split-screen and chiaroscuro work—Jephté Bastien (who directed the documentary Haiti Through My Eyes) is not afraid of using shocking or stylish images to depict the squalid slums of Montreal. In the tradition of Boyz n the Hood and Menace II Society, Exit 67 intelligently avoids glorifying
its “heroes,” the better to reflect on the possible redemption of a man caught in a cycle of violence.