Entre son père un peu trop porté sur la bouteille, sa mère qui ne le laisse pas tranquille et son frère et ses amis incapables de prendre quoi que ce soit sérieusement, Sam étouffe. Incapable de garder une job, trompant sa petite amie avec la meilleure amie de sa mère, il s’égare petit à petit. Pour ce diplômé en art, il est temps de se prendre en main. Et pourquoi pas en faisant un film à partir des enregistrements voulus par sa mère des sessions de réunions de famille? Se disant influencé par le cinéma de Noah Baumbach et Wes Anderson, Jesse Klein, formé à Concordia, construit autour de ce récit aux multiples pistes narratives et au ton doux-amer son premier long métrage. Chronique des errements d’une famille dysfonctionnelle autant que récit d’apprentissage, Shadowboxing se veut également une réflexion sur le rôle que peut avoir le cinéma dans nos vies.
Sam is suffocating—he’s caught between his father who drinks too much, his mother who never leaves him alone, and his brother and friends who can’t take anything seriously. Unable to hold down a job, cheating on his girlfriend with his mother’s best friend, he’s starting to lose it. It’s time for this art-school grad to get his act together. So why not make a film using the videos his mother asks him to make during family reunions? Influenced by Noah Baumbach and Wes Anderson, Jesse Klein, who studied at Concordia, has based his first feature around multiple narrative threads, inflected with a bittersweet tone. A film about the trials and tribulations of a dysfunctional family, and a coming-of-age story, Shadowboxing is also a reflection on the role film can play in our lives.
Jesse Klein est un scénariste-réalisateur dont le premier long métrage, Shadowboxing, a été présenté aux RVCQ en 2011. Il collabore aux publications This Recording, Hammer to Nail et Ioncinema.
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