Des prisonniers politiques québécois, purgeant des sentences à perpétuité, meurent les uns après les autres dans la cellule de leur prison.
Originaire de la région de Charlevoix au Québec, Simon Lavoie étudie le cinéma à l’UQAM. De 2003 à 2007, il signe plusieurs courts métrages remarqués dont Une chapelle blanche pour lequel il remporte le Jutra du meilleur court-métrage en 2006. En 2008, il écrit et réalise son premier long, Le déserteur, S’ensuit Laurentie (coréalisé avec M. Denis) lancé à Karlovy Vary en 2011, primé à Londres et à Saint-Pétersbourg. En 2012, il présente son troisième long, Le torrent, un drame poétique adapté d’une nouvelle d’Anne Hébert. Lancé au FNC, à Montréal, le film est salué par la critique. En 2015 Simon Lavoie refait équipe avec M. Denis pour le retentissant Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau (Meilleur film canadien au TIFF 2016, Mention spéciale du jury de la section Generation à la Berlinale). L’année suivante, la critique a unanimement salué La petite fille qui aimait trop les allumettes (inspiré du roman de Gaétan Soucy), son 5e long, lancé au TIFF où il reçoit une Mention spéciale du jury du meilleur film canadien. En 2019, il tourne le drame poétique Nulle trace qui devient le film d’ouverture du 27e Slamdance Film Festival où il remporte également le prix du jury « Breakouts ». En 2022, le drame financier Norbourg qu’il a scénarisé et que Maxime Giroux a mis en scène sort sur plus de 75 écrans et est l’un des plus gros succès de l’année au box-office québécois. En 2023, il écrit, réalise et produit le film indépendant « Se fondre ».
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