Synopsis

Sarah voit son rêve se réaliser le jour où une université montréalaise l’invite à rejoindre les rangs de son équipe de course de demi-fond. Car pour la jeune femme habitant Sorel, rien ne semble plus important que la course. Pas même sa vie. Problème : où trouver l’argent pour concrétiser son rêve ? Lorsqu’un ami lui propose de se marier pour pouvoir toucher les prêts et bourses, elle accepte, sans réaliser les conséquences d’une telle action. Présenté dans la prestigieuse section Un Certain Regard du dernier Festival de Cannes, Sarah préfère la course est une chronique d’apprentissage tendre et maîtrisée, révélant en grand le regard fin et unique de la cinéaste Chloé Robichaud. Retenu, pudique et traversé de touches d’un humour à froid singulier, le film fait encore la part belle à son intrigante et timide héroïne, incarnée avec conviction par la subtile et mystérieuse Sophie Desmarais.

Sarah sees her dream come true on the day a Montréal university invites her to join their middle-distance running team. For the young Sorel woman, nothing is as important as racing. Not even her life. There’s only one problem: where will she get the money to make her dream a reality? When a friend suggests marriage so they can receive loans and grants, she accepts, not realizing the consequences of her actions. Presented in the prestigious Un Certain Regard section of the Cannes Film Festival, Sarah préfère la course is a tender and controlled coming-of-age story, revealing the unique and exceptional touch of its director, Chloé Robichaud. Composed, reserved, sprinkled with moments of deadpan humour, the film centres on the intriguing and shy heroine, played with conviction by the subtle and mysterious Sophie Desmarais.