L’histoire de l’architecture canadienne et de l’art en général ne saurait se passer de l’ap-port de Roger D’Astous. Véritable artiste, cet élève de Frank Lloyd Wright a assurément marqué les paysages avec son architecture nordique, en plus de donner à Montréal deux de ses bâtiments les plus marquants?: l’hôtel Château Champlain et le Village olympique pour les Jeux de 1976. Mais après des années 1960 marquées par la gloire, ce rebelle au tempérament flamboyant a aussi connu une longue période de disgrâce avant de retrouver sa place au tournant du siècle. Multipliant les entrevues avec ses clients et collaborateurs, plongeant dans ses archives avec dynamisme et originalité, Étienne Desrosiers, notamment aidé à la narration par Emmanuel Schwartz, compose un portrait passionnant de ce géant de l’architecture moderne.
The history of Canadian art and architecture would have been entirely different without Roger D’Astous. A true artist, the student of Frank Lloyd Wright left his mark on the landscape with his Nordic architecture, and gave Montreal a pair of iconic buildings: the Château Champlain hotel and the Olympic Village from the 1976 Games. But after the glorious 1960s, this rebel with a mercurial temper suffered a long disgrace before regaining respectability at the turn of the century. Through interviews with his clients and colleagues, and original and dynamic use of D’Astous’ archival materials, filmmaker Étienne Desrosiers presents a fascinating portrait of a giant of modern architecture, brilliantly narrated by Emmanuel Schwartz.
Étienne Desrosiers a réalisé de nombreux courts métrages, dont Erotographie, Portrait de l’artiste en muse et Miroirs d’été. Son travail a notamment été diffusé à Paris, Rome et Manille. Galeriste, photographe et commissaire indépendant, il a présenté des événements dans de nombreux pays, et travaillé avec Todd Haynes et John Maybury.