Synopsis

Ils ont des amis un peu partout sur la planète. Leur ouverture au monde, façonnée au cours de nombreux voyages, est remarquable. Mais qu’en est-il de leur rapport à leur propre territoire et aux peuples qui l’habitent ? Si l’ailleurs n’a rien d’étranger pour eux, connaissent-ils vraiment l’ici ? C’est cette réflexion, menée après une prise de conscience déclenchée alors qu’ils étaient au Tibet, qui a taraudé Mélanie Carrier et Olivier Higgins, deux trentenaires actifs, et les a poussés à se poser ces questions : d’où vient cette méconnaissance des Premières Nations ? Pourquoi les clichés et préjugés suffisent-ils trop souvent ? Comment faire changer ce triste état de fait ? Sur leurs vélos, en direction de la Côte-Nord, les deux jeunes gens multiplient les rencontres et discussions pour tenter de mieux com- prendre comment fonctionnent (ou ne fonctionnent pas) les relations entre autochtones et non-autochtones au Québec.

They have friends all over the planet. Their openness to the world, shaped by countless trips abroad, is remarkable. But what about their relationship to their homeland and the people who inhabit it? Elsewhere may no longer be a foreign country, but do they know their own? It is this reflection, concieved after a moment of enlightenment in Tibet, that Mélanie Carrier and Olivier Higgins, two active people in their thirties, have tapped into. It has prompted them to ask a number of questions: where does this ignorance of the First Nations come from? Why are stereotypes and prejudices so pervasive? How does one go about changing this sad state of affairs? On their bikes, heading for the Côte-Nord, Carrier and Higgins arrange a number of meetings and discussions to better understand how relations between Québec’s Native and non-Native people work, or don’t work.