Longtemps toxicomane, la Torontoise Anne J. Gibson est aujourd’hui photographe. Son récit est intimement lié à celui de son quartier, le bruyant Kensington Market. Dans le chaos aliénant de la cité, Anne J. Gibson photographie les gens, souvent en noir et blanc, avec une proximité extraordinaire. Elle capte candidement la diversité, l’héritage culturel, les relations, l’humain. Elle capte aussi des lieux constamment menacés par le développement économique sauvage… Derrière la caméra de ce beau portrait qu’est New Memories, il y a Michka Saäl, malheureusement décédée soudainement durant la postproduction. Son conjoint et le reste de l’équipe ont terminé le film à sa mémoire.
After a long struggle with drug abuse, Toronto resident Anne J. Gibson is now a photographer. Her story is intertwined with that of her neighbourhood, bustling Kensington Market. Amidst alienating urban chaos, Gibson photographs people, often in black and white, from exceptionally close. Candidly, she captures diversity, cultural heritage, relationships, human beings. She also documents places under constant threat of being overtaken by runaway gentrification. Behind the camera for this captivating portrait was Michka Saäl, who died suddenly during postproduction. Her spouse and the rest of the crew completed the film in her memory.
Née en Tunisie, Michka Saäl arrive au Québec au cours des années 1980. Après deux diplômes en cinéma, elle commence à réaliser des fictions et des documentaires (La position de l’escargot, L’arbre qui dort rêve à ses racines, Prisonniers de Beckett). Elle est décédée en juillet 2017, durant la postproduction de New Memories.
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