Habitant seule avec son père dans l’ancien quartier industriel Saint-Henri, Clara, 12 ans, refuse d’aller au camp de jour et préfère occuper son temps comme elle l’entend. Au hasard d’une belle journée d’été, elle fait ainsi la connaissance d’un jeune homme latino-américain de 29 ans apparemment perturbé. Il cherche à trouver la maison décrite par Gabrielle Roy dans Bonheur d’occasion. Clara, espiègle et débrouillarde, décide de l’aider dans sa quête et noue peu à peu avec lui une relation aussi improbable que sincère. Autoproduit, Marche avec moi, le premier long de Laurence Ly, fait preuve d’une spontanéité rafraîchissante. Le film s’appuie autant sur le dynamisme de la photographie lumineuse de Guy-Carl Dubé que sur la présence tonique de la jeune Claude Larivée et mystérieuse de Shahriar El Kosht.
Living alone with her father in the old industrial district of Saint-Henri, 12-year-old Clara refuses to go to day camp; she is set on spending her time the way she wants to. One fine summer day, she meets an apparently disturbed 29-year-old Latin American man who’s trying to find the house described by Gabrielle Roy in The Tin Flute. Clever and resourceful, Clara decides to help him, and they slowly build an unlikely but solid friendship. This selfproduced first feature by Laurence Ly is refreshingly spontaneous. It relies on the luminous cinematography of Guy-Carl Dubé and the invigorating work of young Claude Larivée and the mysterious Shahriar El Kosht.
Réalisateur d’origine cambodgienne né dans un camp de réfugiés en Thaïlande, Laurence Ly vit et travaille à Montréal, où il a réalisé, scénarisé et monté en 2014 son premier long métrage, Marche avec moi.
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