Film choral et intimiste, MA CITÉ ÉVINCÉE donne la parole à celles et ceux qui vivent les contrecoups de la spéculation immobilière à Montréal, l’une des dernières grandes villes abordables en Amérique du Nord, durant une crise du logement sans précédent.
Laurence Turcotte-Fraser est une cinéaste de la relève d’abord connue pour son court-métrage Domino (Regard 2018), ainsi que son travail de direction de la photographie (L’étrange province, Les Jaunes, Blast Beat). Son premier long-métrage documentaire, The End of Wonderland, a une sortie en salle au Canada et fait le tour du monde en festival (IDFA, RIDM, OUTFEST LA, BFI FLARE). Ce portait excentrique sur l’artiste érotique Tara Emory lui a permis d’explorer son amour pour le cinéma direct ainsi qu’une approche humaine autant devant que derrière la caméra. Avec son deuxième long-métrage Ma cité évincée, en co-réalisation avec Priscillia Piccoli, Laurence continue sa démarche artistique documentaire en scrutant la crise du logement dans divers milieux sociaux de sa ville, Montréal.
Priscillia Piccoli est une cinéaste émergente connue pour son court-métrage Mathieu (Prix Fonds Bell, Festival international de films Fantasia) et son documentaire Tant qu’il restera de la glace (Prix d’Unis TV et Réalisatrices Équitables à la Course des Régions 2020). Empreinte d’un cinéma direct engagé, Priscillia utilise le 7e art pour exprimer son besoin de mieux vivre en communauté et s’interroge sur l’impact sociopolitique dans nos vies. Durant la première année pandémique, alors qu’elle se formait comme intervenante sociale dans un centre pour personne en situation d’itinérance, la plus grande crise du logement frappait le Québec. Avec son premier long-métrage Ma cité évincée, co-réalisé avec Laurence Turcotte-Fraser, Priscillia lance un cri du cœur en attribuant le droit de parole aux évincés d’une métropole en plein changement.
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