Synopsis

La philosophie zen l’affirme sans douter : « c’est le rire du vieillard qui exprime la plus grande sagesse ». Partant de ce constat pour le moins réconfortant, Fernand Dansereau a décidé de s’intéresser à la relation méconnue et peu abordée entre rire et vieillesse. Thérapeutique, apaisant ou simplement revigorant, le rire pourrait en effet s’avérer un des remèdes les plus efficaces à la tristesse de voir le temps passer. Évoquant plusieurs études scientifiques détaillant les bienfaits du rire, mais également l’étrange controverse qui a accompagné la transposition des expériences du Dr Clown des enfants malades aux personnes âgées, le cinéaste lauréat du prix Albert- Tessier en 2005 et d’un Jutra-Hommage en 2009, s’y pose de pertinentes questions. Le rire permet-il d’accéder en fin de vie à une forme de paix intérieure transcendant la peur, les regrets et les chagrins? Et surtout, peut-il réellement nous aider à apprivoiser la mort ?

Zen philosophy confidently affirms that the old man’s laugh expresses the greatest wisdom. With that rather comforting starting point, Fernand Dansereau decided to look at the seldom-explored relationship between laughter and aging. Laughter can be therapeutic, comforting or invigorating, and may even be one of the most effective ways to cope with the sadness of watching time march on. With reference to a number of scientific studies revealing the benefits of laughter, as well as the strange controversy after Dr. Clown started working with old people rather than just sick children, the filmmaker (Albert-Tessier award 2005 and Jutra for lifetime achievement, 2009) asks some intriguing questions. Late in life, does laughter let people tap into an inner peace beyond fear, regret and sadness? Above all, does it really help us cope with death?