Synopsis

Une petite ville industrielle au Saguenay en plein hiver. La morosité est presque palpable dans l’air. Depuis 240 jours, l’usine de pâtes et papiers est fermée, contraignant une bonne partie de la population au chômage technique. Marcel Lévesque, lui, ne peut, comme les autres, que constater les dégâts. Mais pour ce vendeur d’automobiles doué, veuf et proche de la retraite, l’important est ailleurs : dans son travail, qu’il adore, et dans sa relation douce et tendre avec sa fille Maryse et son petit-fils Antoine. Premier long de Sébastien Pilote (Dust Bowl Ha!Ha!), Le vendeur ne cesse de séduire depuis sa présentation au prestigieux festival de Sundance. Comment peut-il en être autant devant ce bijou d’humanisme subtil et sobre, mêlant avec une intelligence et une retenue rares drame intime et chronique sociale. Une découverte, assurément, qui offre en outre à Gilbert Sicotte l’un de ses plus beaux rôles au cinéma?

Winter in a small industrial city in the Saguenay. The air is thick with gloom. For the last 240 days, the pulp and paper plant has been shuttered, leaving a large chunk of the population out of work. Like everyone else, Marcel Lévesque is well aware of the disaster. But as a talented car salesman, the aging widower has other things on his mind: his work, which he loves, and his close relationship with his daughter, Maryse, and her son, Antoine. This first feature by Sébastien Pilote (Dust Bowl Ha!Ha!) has charmed audiences since its premiere at Sundance. An inevitable response to a gem of a picture characterized by subtle humanism and a smart blend of private drama and social commentary. A revelation in which Gilbert Sicotte gives one of his finest performances