Comment survivre au décès de l’être aimé? Pour Béatrice, la question se pose douloureusement. Mais un homme, habillé comme un religieux, va lui apporter la solution en lui expliquant comment garder contact avec le cher disparu. Elle doit attendre 49 jours, le temps qu’il faudra à son compagnon pour rejoindre le pays des âmes, et lui envoyer un texto. Un remède en apparence tout simple mais qui, comme tout le reste, a lui aussi un prix. Intégrant le jazz de façon organique et non décorative à son récit, au point de sous-titrer ce dernier A jazz fable, Olivier Godin signe là un premier long métrage original et étonnant. À la fois drame fantastique, mélopée entêtante, réflexion visuelle sur l’au-delà et film d’amour singulier où l’on parle autant de cœur que d’art, Le pays des âmes compte encore sur la présence juste d’Ève Duranceau, de Luc Proulx et de Philippe Battikha.
How do you get over the death of a loved one? For Beatrice, the question is all too painful. But a man dressed like a priest is going to give her the answer by explaining how to stay in contact with the deceased. She must wait 49 days, the time it will take for her beloved to reach the land of souls, before sending him a text message. It seems like such a simple thing, but like everything else it comes at a price. With a jazz score that’s organically linked to the story rather than purely ornamental – hence the jazz fable part of the title – Olivier Godin’s film is an original and remarkable first feature. At once a fantasy-drama and an engrossing narrative, a visual reflection on the hereafter and a unique love story dealing as much with art as matters of the heart, Le pays des âmes reaps the benefits of fine performances by Ève Duranceau, Luc Proulx and Philippe Battikha.
Formé en cinéma à l’Université Concordia, Olivier Godin a fondé la compagnie Cheminée Deux. Il a notamment réalisé Baube le cosmonaute et Le pays des âmes, son premier long métrage de fiction.
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