Gilles et Gaétane s’occupent depuis 1976 de la résidence funéraire Pelletier, fondée en 1916, à St-Octave de Métis en Gaspésie et observent depuis plusieurs années, alors que disparaissent petit à petit les derniers salons funéraires en milieu familial au Québec, une forme décevante de marchandisation de la mort. Lucienne, amoureuse de cuisine et de jardinage, s’est installée à Compton dans les Cantons-de-l’Est en 1987 sur une terre lui rappelant son village natal en Belgique et où elle voudrait que ses cendres soient dispersées. À North Hatley, dans les Cantons-de-l’Est, Diane Hughette suit pour sa part des formations pour se préparer au mieux à sa fin de vie. Et Nadia, à Laval, doit apprendre à composer avec le décès de sa mère. Autant d’expériences, de regards, d’approches qui, dans ce premier film d’Iphigénie Marcoux-Fortier et Karine Van Ameringen, se conjuguent pour mieux les, et nous, aider à apprivoiser l’idée de notre mortalité.
Since 1976, Gilles and Gaétane have been running the Pelletier funeral home, founded in 1916, in St-Octave de Métis on the Gaspé peninsula. Over the last several years, they have seen the gradual disappearance of family funeral homes in Québec, a disappointing form of commoditization of death. Lucienne, a lover of cooking and gardening, would like to have her ashes scattered on her land in Compton, in the Eastern Townships, where she settled in 1987 after emigrating from Belgium. The place reminds her of where she grew up. Diane Hughette, from nearby North Hatley, is preparing for the end of her life by taking courses. And Nadia, living in Laval, must learn to cope with the death of her mother. All these experiences, views, and approaches come together, in this first film by Iphigenie Marcoux-Fortier and Karine Van Ameringen, to better help them, and us, get used to the idea of our mortality.
Iphigénie Marcoux-Fortier a exploré les multiples possibilités du multimédia au cours de ses études en communication. Depuis, elle s’intéresse au documentaire et travaille à titre de réalisatrice, productrice, directrice photo, preneuse de son et monteuse. En 2004, elle a fondé la maison de production Les glaneuses. Karine Van Ameringen a étudié les arts médiatiques au Emily Carr Institute of Art and Design de Vancouver et la communication à l’UQAM. En 2010, elle a coréalisé Je serai là avec Iphigénie Marcoux-Fortier. Le pas de la porte est son premier long métrage.
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