Médecin et professeur universitaire, Nicolas, 70 ans, est bien conscient que la mort approche. Le diagnostic ne laisse aucune place au doute : il lui reste environ un an à vivre. Alors que d’autres se débattraient, il prend conscience qu’il se sent presque étranger à sa propre vie. Tant avec sa seconde femme et leur fille adolescente rebelle qu’avec sa fille adoptive, fruit de sa première union, une comédienne aux prises avec un profond mal-être. Adaptant Une banale histoire de Tchekhov, Bernard Émond (Tout ce que tu possèdes) fait le portrait intimiste d’un homme en plein désarroi. Rigoureux, mélancolique, lucide et parfois ironique, il en a judicieusement confié le rôle à Paul Savoie, qui porte ce personnage au bord du gouffre avec une humanité folle et une douceur persistante bouleversante.
Nicolas, 70, is a doctor and professor who is all too aware that his death is near. The diagnosis leaves no room for doubt: he has a year or so to live. While others would fight, he realizes he feels like a stranger in his own life, whether he’s dealing with his second wife and their rebellious teen daughter, or with his older daughter, adopted with his first wife, now an actress struggling with profound malaise. Adapting Chekhov’s A Dreary Story, Bernard Émond (Tout ce que tu possèdes) creates an intimate portrait of a man in a tailspin. For this rigorous, melancholic, lucid and at times ironic rendition, he has wisely cast Paul Savoie as a man on the edge, giving a performance laden with wild humanity and heartbreaking gentleness.
Anthropologue de formation, Bernard Émond travaille pendant les années 1980 dans le Grand Nord canadien comme formateur à la télévision inuite. Il réalise ensuite cinq documentaires puis se tourne vers la fiction en 2001 avec La femme qui boit. On lui doit notamment La neuvaine, Contre toute espérance et La donation.
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