À travers cette odyssée vertigineuse, Simon Beaulieu réfléchit à la survie de l’espèce humaine à l’heure où les médias sociaux et la crise écologique sonnent l’alarme d’une fin du monde imminente. Repositionnant le spectateur au cœurd’une expérience cinématographique radicale et politique, ce conte documentaire intègre prises de vue réelles, caméra subjective et archives à un dispositif formel et narratif où le vrai et le faux s’entremêlent. Dans un monde où les nouvelles technologies brouillent sans cesse les limites de la réalité, le cinéaste pose d’effroyables et nécessaires questions sur notre rapport à l’avenir grâce au pouvoir transgressif des images.
In this dizzying film, Simon Beaulieu ponders the survival of the human species at a time when social media and the environmental crisis are sounding alarms for an imminent end of the world. Repositioning the viewer at the centre of a radical and political cinematic experience, this documentary tale assembles real footage, first-person perspectives and archival materials into a formal and narrative structure in which the real and the fake intermingle. In a world where new technologies are constantly blurring the boundaries of reality, the director asks terrifying but necessary questions about our relationship with the future, thanks to the enormous transgressive power of images.
Cinéaste et scénariste, Simon Beaulieu a écrit et réalisé trois longs métrages documentaires sur l’engagement de l’artiste dans la société : Lemoyne (2005), Godin (2011) et Miron : un homme revenu d’en dehors du monde (2014). Il a aussi coscénarisé La grande noirceur de Maxime Giroux.
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