«C’est comme perdre un ami.» Aux yeux des gens qui y travaillent, dans quelque départe-ment que ce soit, la fermeture annoncée de l’Hôtel-Dieu en 2017 pour être remplacé par le nouveau CHUM est une vraie perte. Fondé par Jeanne Mance, en même temps que la ville de Montréal, l’hôpital appartient en effet autant à son patrimoine immobilier que sentimental. Nombreux sont ceux qui ont aussi l’impression qu’un morceau de leur âme leur est alors enlevé. À l’aide d’un accompagnement musical solennel et émouvant, Annabel Loyola, qui avait déjà évoqué son attachement à Jeanne Mance dans son précédent documentaire, La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance, accompagne ces moments de courage et de résilience en recueillant attentivement le témoignage des derniers occupants.
“It’s like losing a friend.” For people working there, no matter what department they’re in, the planned closing of Hôtel-Dieu Hospital in 2017, in favour of the new CHUM super-hospital, is a deeply felt loss. Founded by Jeanne Mance, the same year as the founding of Montreal, the hospital has an important legacy as an historic site, and as a place imbued with senti-mental attachments. And so, many people feel as though a piece of their soul is being taken from them. With the help of solemn, moving musical accompaniment, Annabel Loyola, who explored her affinity for Jeanne Mance in her previous documentary, La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance, documents these moments of courage and resilience by patiently recording the testimonials of the hospital’s final occupants.
Née en France, Annabel Loyola a travaillé à Paris dans l’industrie du documentaire et occupé divers postes en production et en distribution. Elle a scénarisé et réalisé plusieurs courts (Langres 1606-2006, berceau de Jeanne Mance) et le long métrage La folle entreprise, sur les pas de Jeanne Mance.
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