Elles ont beau dater de 1928, elles continuent à fasciner. Depuis leur dévoilement triomphal à l’Opéra de Paris, les ondes musicales Martenot, baptisées en l’honneur de leur créateur, le musicien et pédagogue français Maurice Martenot (1898-1980), semblent encore très mystérieuses. Si bien que nombreux sont ceux qui cherchent toujours à percer le secret de cet instrument électronique aussi rare que fragile, utilisé tant dans les premiers films sonores que dans les oeuvres d’Edith Piaf ou Radiohead. Dans des studios de musique, des laboratoires scientifiques ou des ateliers de luthiers, entre cinéma direct et rares documents d’archives, Caroline Martel (Le fantôme de l’opératrice) nous invite à suivre les traces de cette incroyable invention. Pour ce faire, la réalisatrice fait appel à des passionnés, parmi lesquels l’éminent Jonny Greenwood, l’ondiste québécoise Suzanne Binet-Audet ou Jean-Louis Martenot, qui persévère à garder vivant le legs des innovations musicales et pédagogiques de son illustre père.
They’re still as fascinating as they were at their invention back in 1928. Ever since their triumphant debut at the Paris Opera, the ondes Martenot – named after their inventor, the French musician and teacher Maurice Martenot (1898-1980) – still have an air of mystery about them. Many are still trying to grasp the secret of this rare, delicate electronic musical instrument featured in everything from the earliest film soundtracks to the recordings of Edith Piaf and Radiohead. From recording studios to laboratories to luthiers’ workshops, Caroline Martel (Le fantôme de l’opératrice) invites us to learn all about the remarkable invention. In the process, we hear from devotees like Radiohead’s Jonny Greenwood, Québec ondiste Suzanne Binet-Audet and Jean-Louis Martenot, who works tirelessly to protect the legacy of his illustrious father’s musical and pedagogical innovations
Doctorante en recherche-création à l’Université Concordia, Caroline Martel s’intéresse au cinéma et aux arts médiatiques. Son premier long métrage, Le fantôme de l’opératrice, a été diffusé dans plusieurs festivals et événements internationaux. Ses sujets de prédilection sont le patrimoine audiovisuel et sonore, les histoires occultées, les archives et nos rapports aux technologies.
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