Jérémie, 17 ans, vit avec son père Régis, qui s’occupe d’une ferme forestière en Gaspésie. Un père bourru et taciturne, mais dont l’inquiétude est palpable. Car il ne peut ignorer le désœuvrement et l’ennui de son fils, que ce dernier comble tant bien que mal par la recherche de sensations fortes avec ses amis. Dévoilé au festival de Karlovy Vary, ce premier long métrage de François Péloquin s’attaque au thème chéri du cinéma québécois – la relation père/fils – pour en offrir une variation aussi originale que formellement impressionnante. Incarnant deux visions du Québec qui ont du mal à se comprendre et à communiquer, Roy Dupuis, plus charismatique que jamais, et Antoine L’Écuyer, vibrant, évoluent au sein d’une trentaine de tableaux impressionnistes où se marient avec finesse réalisme social âpre et puissance du mythe.
Jérémie is 17 and lives with his father, Régis, who runs a tree farm in Gaspésie. Régis is a gruff, taciturn man whose disquiet is palpable: he can’t ignore his son’s indolence and boredom, which the boy tries to alleviate by going thrill-seeking with his friends. This first feature by François Péloquin, which had its world premiere at the Karlovy Vary festival, takes on a recurring theme of Quebec’s films – the father/son relationship – but in a highly original and formally impressive way. Embodying different visions of Quebec that have trouble understanding each other and communicating, Roy Dupuis – more charismatic than ever – and a vibrant Antoine L’Écuyer play an impressive sequence of thirty-some scenes seamlessly combining sharp social realism and mythical power.
François Péloquin a participé à la Course destination monde 1997-1998, avant de signer plusieurs vidéoclips, courts métrages, films publicitaires, documentaires et conceptions visuelles pour le théâtre. Le bruit des arbres est le premier long métrage qu’il réalise.
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