C’était parti pour être une nuit comme les autres à Ste-Hyacinthe. Une nuit de débauche, de fun, d’amitié. Mais ce soir-là, Yves, fils d’un médecin divorcé, et son meilleur ami Gabriel, vivant avec sa mère policière et célibataire, passeront de l’autre côté. Après être entré par effraction dans une maison déserte, ils sont pris la main dans le sac par un voisin et causent accidentellement la mort de ce dernier. Hanté par la culpabilité, Gabriel tombe malade et s’enfonce dans la dépression tandis qu’Yves intègre une école de pompiers. Après La lâcheté, Marc Bisaillon signe le deuxième volet de sa tétralogie des faits-divers en optant pour une approche ultra-réaliste tendue et saisissante, se confondant même parfois avec celle d’un documentaire. Pierre-Luc Lafontaine et Émile Mailhiot portent sur leurs jeunes épaules l’ampleur de ce drame moral mais jamais moraliste en faisant preuve d’une maturité étonnante.
It was going to be a night like any other in Saint-Hyacinthe: partying, fun, friendship. But that night, Yves, the son of a divorced doctor, and his best friend, Gabriel, who lives with his single mom, a cop, cross the line. After succumbing to the temptation of breaking into a derelict house, they’re caught by a neighbour, whom they kill accidentally. Haunted by guilt, Gabriel gets sick and sinks into depression, while Yves goes to firemen’s school. After La lâcheté, Marc Bisaillon presents the second in a cycle of crime films, this time adopting a taut, engrossing hyperrealist approach that owes much to documentary. Pierre-Luc Lafontaine and Émile Mailhiot carry the weighty moral – but not moralistic – drama on their young shoulders,showing remarkable maturity as actors.
Formé en philosophie, en études russes et en cinéma, Marc Bisaillon a entre autres été perchiste, preneur de son, distributeur, acteur et chanteur. Réalisateur de quelques courts métrages, il a aussi scénarisé Les immortels de Paul Thinel. Après La lâcheté, La vérité est son
deuxième long métrage.
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