Synopsis

Guillaume est un jeune homme bien sous tous rapports. Fiable, solide, honnête, il prend soin avec dévouement de son père. Jusqu’au jour où ce dernier ne sait plus comment éponger une dette de jeu. Pour l’aider, Guillaume va devenir livreur de drogues à domicile et chaque jour, « faire la run ». Mais surtout, il va découvrir un monde dont il ne soupçonnait qu’à peine la violence et la tristesse. Sur un scénario écrit par son frère Léonardo, ici également producteur, Demian Fuica (La dernière incarnation) signe là son second long métrage en ne ménageant pas ses effets et notamment de style. Ancré dans l’esprit des séries B vitaminées, La run compte aussi sur une distribution solide (Jason Roy Léveillée, Marc Beaupré, Nicolas Canuel, Martin Dubreuil) au sein de laquelle s’illustre tout particulièrement Pierre-Luc Brillant, terrifiant dans un rôle qu’il pare d’une dimension aussi sombre que tragique.

Guillaume is a good young man in every way: reliable, stable, honest. He is devoted to taking care of his father.One day, the father runs out of ways to deal with a crushing gambling debt. To help him pay it off, Guillaume starts working as a delivery boy for a drug dealer. In the process, he discovers a world whose violence and sadness he couldn’t begin to suspect. Working from a script by his brother, Léonardo, who also serves as producer, Demian Fuica (La dernière incarnation) returns with a stylish, no-holds-barred second feature. With roots in high-octane B-movie tradition, La run succeeds with a good supporting cast (Jason Roy Léveillée, Marc Beaupré, Nicolas Canuel, Martin Dubreuil) for the standout lead,Pierre-Luc Brillant, who gives a terrifying turn in a dark, tragic role.