En pleine Seconde Guerre mondiale, le Québécois Philippe a fui la conscription. Il se compose un pathétique numéro d’imitation de Charlie Chaplin et erre sur les routes américaines. Volé, traqué, kidnappé par une nébuleuse mafia de trafiquants humains, il se lance dans une odyssée violente, absurde et tragique. La grande noirceur n’a rien de réaliste et tout de spectaculaire. La dernière offrande de Maxime Giroux est de l’ordre du cauchemar éveillé. C’est un passionnant labyrinthe dans lequel il faut accepter de se laisser glisser pour mieux ressentir terreur et émerveillement. Une œuvre absolument envoûtante, d’une ambition considérable.
It’s the Second World War and Québécois Philippe has been drafted. Rather than report, he puts together a pathetic Charlie Chaplin lookalike outfit and hits the road in America. Robbed, stalked, kidnapped by a shadowy human-trafficking gang: this is a violent, absurd and tragic odyssey. La grande noirceur is not at all realistic, but it is most definitely spectacular. Maxime Giroux’s latest film is like a waking nightmare. It’s a mesmerizing labyrinth to which viewers are well advised to surrender, the better to feel the film’s terror and wonder. A thoroughly captivating work of considerable ambition.
Depuis 2001, Maxime Giroux a réalisé plusieurs courts métrages de fiction ainsi que quatre longs, qui ont parcouru les festivals internationaux et reçu de nombreux prix. Félix et Meira (2013) a été sacré Meilleur film canadien au TIFF, en plus d’être distribué dans plus de trente-cinq pays et de représenter le Canada aux Oscars.
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