Ce documentaire survole une année scolaire dans la classe de Madame Lise, une institutrice de première année dans une école desservant une clientèle multiethnique de Montréal. En dix mois à peine, sous l'oeil bienveillant de leur enseignante, dix-neuf petits immigrants doivent relever le défi d'apprendre les rudiments du français et des coutumes québécoises. "La classe de Madame Lise" est une leçon de tolérance, de courage, et d'humanité. (catalogue RVCQ 2006)
« Lors de ma première visite, dans la cour de récréation, j’ai été étonnée de les entendre parler français malgré leurs origines et leurs langues différentes. Mais c’est normal puisque c’est la seule langue que tous comprennent! Par contre, cet effet bénéfique de la loi 101 n’atteint pas toujours les parents; le vrai problème de l’école, c’est de maintenir le contact avec eux. Ils ne connaissent souvent que l'anglais, travaillant dans cette langue, souvent repliés dans leur communauté, incapables d’aider leurs enfants à faire leurs devoirs. Peu à peu, ce sont les enfants qui exercent un contrôle sur leurs parents, servant d’interprètes et de guides dans une société dont ils ne maîtrisent pas les codes. » (Entrevue accordée à André Lavoie, Le Devoir, samedi 25 et dimanche 26 février 2006, page E10)
Cofondatrice des RVCQ, Sylvie Groulx travaille à la radio avant de devenir cinéaste et enseignante. Depuis 1978, elle a signé plusieurs documentaires et fictions, dont La classe de madame Lise (Jutra du meilleur documentaire).
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