Normand, un ancien policier au cœur fragile, travaille la nuit comme gardien de sécurité dans un immeuble. Un soir où, comme à son habitude, il écoute le hockey pour passer le temps, il entend des bruits étranges : un jeune couple est en train de commettre un vol dans l’immeuble. À leur poursuite, Normand rattrape Nathalie, mais ressent un malaise. Et c’est elle qui l’aidera à s’en sortir. Quelques semaines plus tard, elle sera de retour dans l’immeuble pour demander l’aide de Normand. Peu à peu, entre ces deux écorchés qui se révéleront l’un à l’autre, une relation étrange et sincère va se nouer. Quatorze ans après la comédie Le petit ciel, L’ange gardien marque le retour de Jean-Sébastien Lord à la réalisation dans un registre beaucoup plus noir. Tendu et émouvant, son film profite encore d’un face-à-face d’acteurs particulièrement réussi et intense entre Marilyn Castonguay et Guy Nadon.
Normand, a retired policeman with a weak heart, works as a night watchman. One night during his usual routine of passing the time watching hockey, he hears something strange and surprises a young couple in the middle of commiting a robbery. He gives chase and catches Nathalie, but then faints. She helps him out. A few weeks later, she returns to ask Normand to help her. Little by little, an unusual, and genuine, friendship develops between these two tortured souls. Fourteen years after the comedy Le petit ciel (Heaven), L’ange gardien marks a darker return to directing for Lord. Strained and moving, the film makes the most of a particularly successful and intense interplay between Marilyn Castonguay and Guy Nadon.
Actif dans les domaines cinématographique et télévisuel depuis près de vingt ans, Jean-Sébastien Lord a réalisé et scénarisé en 2000 son premier long métrage de fiction, la comédie Le petit ciel. Après avoir travaillé sur plusieurs productions québécoises et états-uniennes, il signe L’ange gardien, son deuxième long.
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