Bruno, Simon, Jeanne, Éric, Velma… et Alex. Tous vivent dans le quartier Centre-Sud de Montréal. Si l’on peut encore appeler ça vivre. Car tous se débattent dans la même réalité fébrile : dénicher de la dope, trouver un endroit où dormir, échanger son corps contre quelques dollars, essayer de croire que l’amour est encore possible. Conçu au sein des ateliers d’écriture mis en place dans le cadre du projet collectif Épopée (Insurgence), L’amour au temps de la guerre civile est un chant d’amour à ces corps déchus et brûlants, brisés mais debout. Sans fard, sans fausse pudeur, et mis en scène avec une sensibilité remarquable, c’est aussi un film audacieux et généreux, porté par l’incroyable Alexandre Landry qui, après Gabrielle, prouve l’étonnante étendue de son talent.
Bruno, Simon, Jeanne, Éric, Velma… and Alex. They live in Montreal’s Centre-Sud neighbourhood, if you can call it living. They’re all trapped in the same scrabbling existence: finding dope, finding a place to sleep, selling their bodies for a few dollars, clinging to the belief that love is still possible. The product of writing workshops organized as part of the Épopée project (Insurgence), L’amour au temps de la guerre civile is an ode to beaten, scorched, broken but still standing bodies. Rough, brutally honest and directed with remarkable sensitivity, the film is bold and compassionate, led by an incredible performance from Alexandre Landry (Gabrielle), who demonstrates the stunning depth of his talent.
Rodrigue Jean est réalisateur, scénariste et producteur. Après des études en biologie, sociologie et lettres, il devient danseur et chorégraphe dans les années 1980. En 1989, il se tourne vers le cinéma, puis signe des documentaires (dont Hommes à louer) et des fictions (parmi lesquelles Lost Song).
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