Ils s’appellent William, Jean-Guy, Jeanne, Jeffrey, Rebeka, Victor, Paul et Samy. De près ou de loin, à des degrés divers, mais toujours violemment, tous ont côtoyé l’alcool, les drogues, la misère, la maladie, la mort. Découragés, sans espoir, tous sont encore marginalisés au sein d’un système scolaire qui ne sait que faire d’eux. Pourtant, tous ont aussi accepté de participer, dans leur école secondaire montréalaise, à un projet de dramathérapie singulier conçu par Maud Gendron-Langevin. Grâce au théâtre, ils affrontent alors leurs histoires et leurs problèmes, avec sincérité, détermination et conviction, pour mieux apprivoiser leur futur et enfin se sortir du cercle vicieux. Pour son premier long, réalisé de façon parfaitement indépendante, Naomie Décarie-Daigneault a décidé de suivre cette aventure singulière, de l’apprentissage de la prise de parole par ces jeunes jusqu’au spectacle final dans lequel tout le pouvoir de transcendance de l’art et de la création s’exprime.
William, Jean-Guy, Jeanne, Jeffrey, Rebeka, Victor, Paul and Samy are, in one way or another, all too familiar with drugs, alcohol, misery, sickness and death. Discouraged and without much hope for anything better, they continue to be marginalized within a school system that doesn’t know how to handle them. Yet they all agreed to participate in this unique high school dramatherapy project led by Maud Gendron-Langevin. Through acting they come face-to-face with their stories and their problems with honesty, determination and conviction, laying the groundwork for a brighter future that will finally end the vicious cycle they find themselves in. For her first entirely independent feature, Naomie Décarie-Daigneault has documented a remarkable journey: from learning how to speak out, to a final show that proves, once again, the incredible power of art.
Naomie Décarie-Daigneault termine actuellement une maîtrise en communication à l’UQAM après y avoir complété le baccalauréat en cinéma. En 2011, elle a signé le moyen métrage documentaire Féminitude, qui portait sur le rapport à la féminité de neuf jeunes femmes. L’âge tendre est son premier long métrage.
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