Karakara est le nom que l’on donne au Japon à de petites cruches en terre cuite destinées à verser l’alcool de riz. Le genre d’objet que va découvrir Pierre, un retraité soixantenaire parti pour un long voyage à Okinawa, archipel du sud du Japon. Il y rencontrera notamment Junko, une femme de 40 ans en plein désordre amoureux qui lui servira de guide. Et plus si affinités. Choc des cultures, spleen, crise existentielle et bien sûr Japon… Claude Gagnon (Kamataki) suit avec tendresse et émotion le parcours d’un homme en quête de paix, de sérénité et de calme dans un monde toujours plus étourdissant. Récompensé par le prix de l’ouverture sur le monde et par le prix du public au dernier Festival des films du monde, le film compte également sur la présence, toujours hypnotisante, de Gabriel Arcand et sur celle, enthousiaste et vive, de Youki Kudoh, découverte chez Jim Jarmusch.
Karakara is the name of the little Japanese earthenware jugs used to serve sake. This is the kind of discovery that 60-yearold pensioner Pierre will make on his long trip to Okinawa, an archipelago in southern Japan. Junko, a 40-year-old woman whose love life is a shambles, will become his guide – and maybe something more. Culture shock, melancholy, existential crises and, of course, Japan: Claude Gagnon (Kamataki) delicately follows the steps of a man in search of inner peace, serenity and calm in an increasingly bewildering world. Winner of the Openness to the World Award and the Most Popular Canadian Feature at the last edition of the Montreal World Film Festival, the film also features the ever-hypnotic Gabriel Arcand and the enthusiastic and lively Youki Kudoh of Jim Jarmusch’s Limits of Control, among others.
Au cours des années 1970, Claude Gagnon séjourne au Japon et tourne Keiko, récompensé par la Guilde des réalisateurs du Japon. Depuis, il a scénarisé et réalisé plusieurs longs métrages parmi lesquels Visage pâle, Kenny et Kamataki. Ce dernier a été diffusé et primé par plusieurs festivals internationaux.
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