Synopsis

Une banlieue triste et morose comme il y en a tant. Un jeune homme timide, secret, menteur, qui vit dans l’ombre d’un grand frère admiré avec qui il partage la passion des courses de voiture illégales. Et un pari perdu, un soir apparemment banal, qui aura pourtant des conséquences aussi inattendues que tragiques. Mêlant avec audace cruauté, lucidité mais également tendresse et poésie, laissant place aux silences évocateurs, Maxime Giroux pose encore une fois son regard, après Demain, sur une jeunesse désabusée, en pleine quête de repères. D’une maîtrise et d’une rigueur formelle impressionnantes, Jo pour Jonathan plonge sans faux-semblant dans un univers aussi dur que troublant. Notamment récompensé du prix de l’Association québécoise des critiques de cinéma au Festival du nouveau cinéma et du prix Gilles-Carle aux Rendez-vous du cinéma québécois, il révèle aussi le jeune Raphaël Lacaille dont l’interprétation sensible et la présence magnétique captivent par tant de justesse. Lauréat de nombreux prix, Jo pour Jonathan signe un portrait sans complaisance, à la fois tendre et cruel, d’une jeunesse désabusée.

A sad, grim suburb like so many others. A shy, secretive, dishonest young man who lives in the shadow of his revered big brother, with whom he shares a passion for illegal street racing. On a seemingly ordinary night, a lost gamble has surprising and tragic consequences. Following up Demain, Maxime Giroux boldly combines brutality, clarity, tenderness and poetry in a film marked by telling silences, creating a portrait of disaffected youth fumbling for meaning. With impressive accomplishment and formal discipline, Jo pour Jonathan pulls no punches as it immerses us in a tough and unsettling world. Winner of the Québec critics’ award at the Festival du nouveau cinéma and the Gilles-Carle award at the Rendez-vous du cinéma québécois, at its centre is a sensitive, charismatic, note-perfect performance by Raphaël Lacaille.