Synopsis

Il y a sept ans, ils tombaient amoureux. Mais aujourd’hui, alors que la passion s’est émoussée, que Marianne ne boude pas son plaisir à flirter et que Thomas tente de maîtriser sa jalousie, les choses semblent bien moins idylliques. Un climat de tension que ne tardera pas à comprendre et à exploiter Benoît, un séduisant et énigmatique voisin du chalet où le jeune couple tente de recoller les pots cassés. Ambiance hitchcockienne et anxiogène, récit vénéneux, sens du détail, précision, musique envoûtante de Ramachandra Borcar, montage intriguant… Pour sa première réalisation, présenté entre autres à Toronto et Karlovy Vary, Patrick Demers met de nombreux atouts de son côté. Mais n’oublie pas le principal, ses acteurs, Maxime Denommée, Sophie Cadieux et Benoît Gouin, dont les improvisations inspirées ont en grande partie servi à l’échafaudage de ce film de genre ambitieux et soigné, tourné en à peine 16 jours. En observant comment un intrus vient précipiter l’implosion d’un jeune couple en pleine campagne, Patrick Demers signe un premier film de genre vénéneux et captivant.

Marianne and Thomas have been together for seven years, the breaking point for many couples—all the more so for Marianne and Thomas as she’s an incorrigible flirt and he’s the jealous type. Giving themselves one last chance to save their relationship, they go off for a weekend at the cottage of Thomas’s uncle, where they cross paths with Benoît, a seductive and enigmatic neighbour. A first feature directed by Patrick Demers, presented at festivals in Toronto and Karlovy Vary, Jaloux is a deliciously poisonous psychological thriller imbued with a captivating, tense atmosphere. Respecting all of the genre’s codes, Demers has crafted a film marked with a fine eye for detail and unwavering suspense. Sup- ported by Ramachandra Borcar’s beautiful Hitchcockian score, and editing that is both intriguing and dynamic, the film, shot in 16 days, is carried by the improvised acting of its three charismatic actors: Maxime Denommée, Sophie Cadieux and Benoît Gouin.