Simone de Beauvoir en parlait comme d’un rêve. Juliette Gréco se souvient avec tendresse de ses copains et copines qui venaient y squatter sa baignoire. Le réceptionniste s’amuse encore de ne pas avoir reconnu Uma Thurman, qui venait y voir Quentin Tarantino. Le grand écrivain égyptien Albert Cossery y a vécu dès 1952. Robert Lepage, en pleine peine d’amour, y a écrit Les aiguilles et l’opium. Les histoires, toutes plus légendaires les unes que les autres, se multiplient au cœur des couloirs étroits de l’hôtel La Louisiane. En plein Saint-Germain-des-Prés, la première réalisation du grand directeur photo Michel La Veaux fait danser la flamme de ces souvenirs, partant à la rencontre de ceux qui vivent dans cet hôtel et des fantômes qui le hantent encore.
Simone de Beauvoir talked about it as if it were a dream. Juliette Gréco fondly remembers the friends who would come and sleep in her bathtub. The front-desk clerk still laughs about not recognizing Uma Thurman, who’d come to meet Quentin Tarantino. The great Egyptian writer Albert Cossery lived there starting in 1952. A heartbroken Robert Lepage wrote Les aiguilles et l’opium there. The legendary stories are countless in the narrow corridors of Hôtel La Louisiane, in the heart of Saint-Germain-des-Prés, Paris. This first film by the great cinematographer Michel La Veaux brings memories to life, meeting the people who still live in the hotel, like ghosts who haunt it.
Michel La Veaux est un éminent directeur photo québécois dont le travail a souvent été récompensé dans les festivals. Il a notamment travaillé sur les longs métrages Le démantèlement, Le vendeur, Pour l’amour de Dieu, Iqaluit, Décharge et Ce qu’il faut pour vivre. Hôtel La Louisiane est son premier à titre de réalisateur.
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