Synopsis

Roumains, Maliens, Russes ou Albanais, ils sont nombreux, ces travailleurs d’origine étrangère qui, chaque année, viennent grossir les rangs des débroussailleurs aux côtés de Québécois pure laine. Dans le nord de l’Abitibi, en pleine forêt boréale, tous y cohabitent de longs mois durant dans des camps de travail, loin de leurs familles et de la ville. Malgré les conditions difficiles, malgré les différences, les communautés se créent, fraternelles et chaleureuses. Durant une saison entière, Stéphanie Lanthier (Deux mille fois par jour, film sur le monde des planteurs d’arbre) les a suivis, en observant avec une tendresse non dissimulée leurs prises de bec et leurs grandes joies, leurs souvenirs et leurs espoirs, leurs histoires et leurs quotidiens. Dans la plus pure tradition du cinéma direct, Les fros, qui emprunte son titre à une chanson de Richard Desjardins, est également une réflexion passionnante et colorée sur ce que veut dire être Québécois aujourd’hui.

They come from Romania, Mali, Russia and Albania... Each year, they come to fill the ranks of brush cutters, working alongside
pur laine Québécois forest workers. North of Abitibi, deep within the boreal forest, they live together for months on end, toiling in inhospitable conditions, far from family, friends and everyone else. Despite their differences and occasional tension, they create a temporary community characterized by warmth and fellowship. After Deux mille fois par jour, in which she documented the daily lives of tree planters, comes Les fros, which borrows its title from a song by Richard Desjardins. Stéphanie Lanthier builds on her fascinating exploration of forestry, sharing workers’ memories, hopes, stories and routines. Lanthier’s direct-cinema documentary is a passionate and thoughtful meditation on what it means to be a Quebecer in the 21st century.